Tout vient, tout passe, et tout passera

Cette phrase, conclusion d’un conte que j’aime beaucoup, illustre ces quelques images ramenées récemment.

Des façades d’autrefois, aux enseignes de commerces défraîchies. Un charme désuet, un parfum d’antan, un air de nostalgie peut-être. Autant de clin d’œil à la guide en manque de visite que je suis. Autant d’histoires à raconter, de passé à révéler, de temps à ramener à la vie, de patrimoine à transmettre.

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Il était un petit navire….

Qui n’a ja-ja-jamais fredonné cette chanson ? Ohé, ohé ?

En ces temps de confinement, s’offre enfin à moi la possibilité de vous parler du sens caché de ces comptines enfantines, qui nous ont été apprises -les comptines, pas le sens- par des adultes innocents… En cherchant, lors de la préparation de mes visites théâtralisées, une chanson populaire du XIX ° siècle, j’avais découvert leur vraie signification.

Et puisque l’optimiste sait que cela pourrait être encore pire, voilà la petite histoire d’un confinement macabre, qui nous fera voir d’un autre œil notre propre situation actuelle.

Larguez les amarres ! Je vous amène à bord de la frégate La Méduse

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La petite histoire

Nous sommes le 2 juillet 1816. La frégate La Méduse vient de s’échouer au large de la Mauritanie, suite à une accumulation d’erreurs de navigation.

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Poder…

Poder… c’est un mot, puissant. C’est un cri, aussi.

Celui de l’association du carnaval biarnès à Pau, qui cette année, donne des couleurs engagées à cette manifestation populaire. Donc du peuple. Donc nous. Vous. Moi. Les autres autour, qu’on regarde rarement, avec lesquels on ne parle que si on est obligé. « Pardon madame, la rue machin c’est bien par là ? ». Et encore, c’est bien parce que mon aïefaune n’a plus de batterie sinon je m’en serais bien passée de communiquer avec une inconnue que je ne connais pas.

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Mais là, voilà. Cette année, le carnaval biarnès nous dévoile un Sent Pançard (comprendre, le roi du carnaval béarnais, ancienne vicomté médiévale du sud-ouest pyrénéen) aux couleurs tricolores. Pire que tout. Le type, il a osé. Il est candidat à la présidentielle le cochon. Soutenu à la fois par Trump et Poutine, il nous prouve déjà sa large souplesse d’esprit avec ce grand écart. Se préparerait-il pour les jeux olympiques en cachette ? Seule l’idée de devoir faire appel à un diététicien devrait décourager notre bon vivant pyrénéen.

Car c’est bien là que le bât blesse. NOTRE Sent Pançard. Celui qui, comme tous les rois de carnaval, nous livre les clés de la ville. Nous offre quelques jours de joyeuses ripailles. Avec lui, on célèbre la vie, en la dévorant, en la buvant, en la chantant, en la dansant.

Carnaval, c’est depuis l’Antiquité, la même chose. L’inversion des rôles, la transgression des règles. Le fou est roi, le maître esclave, la femme pape… Les costumes sont libres, les masques nous délivrent, protégeant notre identité du jugement. On s’amuse, on rit, on ose. On oublie.

Que c’est l’hiver, et qu’il fait froid. Que le soleil brille, pâlement. Que nous ne sommes que ce que nous sommes, le peuple.

Poder, cela veut dire pouvoir. À l’image du grotesque Sent Pançard, qui ne le veut que par intérêt personnel, c’est la caricature jubilatoire de cette année.

Poder, cela veut aussi dire, rendre possible. Rendre possible l’amusement et la joie, rendre possible la fraternité entre inconnus qui se parlent et chantent ensemble.

Comme tous les rois de Carnaval, ce soir, nous avons brûlé Sent Pançard. Avec un mélange de sentiments au fond du cœur. La fête est finie. Les masques tombent, les regards éviteront soigneusement de se croiser. Triste retour à la réalité. Ce roi va trop loin, est excessif, il fallait l’arrêter. Mais avec lui, c’est notre part de folie et de liberté que nous avons brûlé.

Nous, nous le savons. Il reviendra l’an prochain. On lui fera la fête, on l’accueillera en héros, il sera notre libérateur. Et puis encore, il ira dans l’excès, les réjouissances frôleront la folie. Alors, on l’arrêtera.

Voilà carnaval, notre soupape nécessaire, éphémère. Poder, c’est un énorme soupir de soulagement, de voir qu’ensemble on est bien. Car nous ne sommes QUE le peuple.

Bravo à l’association du carnaval biarnès, aux bénévoles qui consacrent leur temps et leur énergie à nous faire sourire et danser, à être heureux. Et à maintenir une activité culturelle empreinte de traditions pyrénéennes et occitanes.

Adiu praube, adiu praube carnaval…

Retour en images : Carnaval de Nice

La bataille des fleurs

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Cette année, le thème du carnaval est l’énergie.

Corso nocturne

… Nice et la côte d’Azur !

Le bleu du ciel et de la Méditerranée, la douceur de l’hiver en février, un petit air de « dolce vita »… Plus de doute, cette année encore nous irons célébrer Carnaval à Nice et sur la côte d’Azur !

Au programme de ce séjour, visite du vieux Nice, découverte de Monaco et de Menton.

Le tout, dans la ferveur du Carnaval !

Les mimosas s’envolent dans la bataille des fleurs, les chars du corso illuminé nous emportent au cœur de la nuit niçoise, et la douceur de Menton nous régale de ses citrons.

Hâte de retrouver le doux hiver de la côte d’Azur, et ce moment de fête à Nice…

Carnaval…

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Un peu de couleurs maintenant que l’hiver repeint tout en blanc…

Retour cette année dans une ville au Carnaval réputé…

Une idée sur la destination ? D’autres photos vont suivre dans les prochains jours pour vous mettre sur la piste…